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Astuces de coach : savoir poser ses limites, ou comment dire "Non"

  • Photo du rédacteur: Coralie
    Coralie
  • 18 janv. 2022
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 31 mars 2022


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Pourquoi est-il si difficile de dire “Non” ?

Par volonté d’aider, par peur de décevoir ou encore par respect de l'autorité, il est souvent difficile de dire non. Pour certains, le “Oui” est même systématique.

Mais ce n’est pas si étonnant, quand on y réfléchit : culturellement, le “Non” est assez mal vu. Dès tout-petit, on nous apprend que le “Non”, l’opposition, “c’est mal”.


Je me souviens, d’ailleurs, d’un livre que j’ai lu enfant, à la bibliothèque municipale (et dont j’ai oublié le nom… oups, j’espère que vous me pardonnerez) et qui expliquait, illustrations à l’appui, que le Oui était beau, gentil, ouvert alors que le Non lui, était grognon, grincheux et peu sympathique. Alors bien sûr il y avait une ligne sur sa nécessité ponctuelle ; néanmoins, le Non n’avait pas la côte, vous l’aurez compris.


Et nous voilà, tous adultes, avec notre tête bien faite, qui disons oui à tout va : à notre boss, notre conjoint(e), notre(nos) voisin(s), à la famille etc.

Le résultat ? Toujours plus de sollicitations, toujours plus de fatigue, plus de tensions, moins de repos et moins d’envie aussi.


Les conséquences du toujours “Oui”

Alors bien entendu, il ne s’agit pas là de dire non à tout et à tous. Je ne fais aucunement ici l’apologie d’un comportement antisocial, dénué d’altruisme et défiant toute autorité.

Par contre, ce sur quoi j’attire l’attention c’est sur les risques de dire toujours oui.

En disant oui à tout, on accepte généralement : plus de missions, plus de tâches, plus de coups de main, plus, plus plus… En soi, il est très bien de se voir confier plus de travail ou encore d’aider autrui. Mais en ignorant ses limites, on en arrive rapidement à faire quelque-chose de néfaste pour soi mais aussi pour l’autre.


Pour l’autre, car on finit par perdre l’envie de faire bien, de proposer son aide, de faire plus. En étant submergé(e) on se sent moins impliqué(e), on peut aussi éprouver du ressentiment, envers ces autres qui nous en demandent toujours plus. Ce qui, à terme, va nuire aux relations concernées, qu’elles soient professionnelles comme personnelles.


Et pour soi… les conséquences peuvent être tout aussi désastreuses.

En ne disant jamais non, on ignore ses propres limites, on ne respecte pas ses propres besoins. On accumule les tâches, la charge mentale s’accroît.

Comment dans ce cas, attendre des autres qu’ils respectent nos besoins, notre état, si nous-mêmes nous ne les respectons pas ?

Poser ses limites n’est rien de plus que le respect de soi-même et de l’autre. En respectant mes limites, j’apprends à respecter celles d’autrui et je lui montre que j’en attends de même de sa part.


Savoir dire non c’est faire montre de force, de respect. Et votre “Oui” n’en aura que plus de valeur. Lorsque vous direz oui, vous le direz avec conviction, avec envie, avec conscience des implications. Il sera apprécié et respecté car l’autre saura que vous en avez mesuré les conséquences et que sachant cela vous acceptez sa demande.

Lorsque vous direz non, vous respecterez vos propres limites, quelles qu’elles soient. Et vous saurez comprendre le non de l’autre.


Facile à dire… Mais comment changer cette habitude, comment apprendre à poser ses limites ?


L’astuce de coach

L’important est déjà de commencer par une introspection :

Ai-je l’impression de dire toujours oui ?

Cette impression est-elle avérée ?

À quoi ai-je dis oui encore récemment ?


Si à ce stade, vous constatez que ce n’est pas une impression mais bel et bien une habitude de dire oui à tout, il va falloir creuser un peu plus :

  • Dans ce que j’ai accepté récemment, qu’ai-je fait avec plaisir ?

  • Y a t-il des choses que j’ai acceptées mais que j’ai faites à contre-coeur ?

  • Pourquoi ?

  • Aurais-je pu dire non ?

  • Pourquoi ?

  • Si j’aurais pu dire non, qu’aurais-je voulu dire à la place ?

  • Comment aurais-je voulu le dire ?


Vient ensuite le moment d’en analyser les conséquences :

  • Qu’est-ce que cela aurait changé pour l’autre ?

  • Et pour moi ?

  • Quelle impression j’aurais eu de moi ?

  • Pourquoi ?

  • Qu’est ce que je peux faire pour désormais, me rappeler que j’ai le droit de prendre le temps de la réflexion et de dire non ?

Cette démarche, tout à fait similaire à celle que l’on peut vous faire pratiquer en séance de coaching, est une partie de la démarche qui vous permet d’apprendre à poser vos limites, qui engendre un nouveau comportement, plus en adéquation avec vous-même.


Et après ?


Apprendre à poser ses limites est un élément clé dans la gestion du stress. Alors bien sûr, cela ne se fait pas en un claquement de doigt et je ne vous promets pas que mon article va tout changer, mais si cela peut vous apporter une aide, j’en serais ravie.


Et si vous voulez aller plus loin, si cela vous permet de déceler le besoin d’être accompagné(e) pour faire face à votre stress ou tout autre problématique personnelle comme professionnelle je vous invite à me contacter. La première séance est gratuite ! https://www.odyxis-coaching.fr/contact


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